Les jeunes passent les médias sur le gril

Par Shan Cousineau et Noëlle Hamez

Lorsque l’on s’intéresse aux jeunes dans les médias, la plupart du temps, il s’agit surtout d’audience, de désintérêt, de réseaux sociaux, de fake news… On en parle positivement quand un titre parvient à capter leur attention et souvent négativement pour tout le reste. Si les jeunes sont consulté·es à titre indicatif, leur parole reste cependant inaudible. Pour une fois, écoutons ce qu’ils et elles ont à raconter : accordons leur du temps.

Dans ces portraits d’une à deux minutes, laissons leur un peu de place, sans pour autant en faire les porte-paroles d’une génération. Écoutons-les car ils et elles ont des choses à dire, des goûts, des envies, et des critiques à émettre sur les médias, dont ils attendent beaucoup.

Portraits de jeunes

Étudiante en carrières sociales de 18 ans, Louna cherche une information accessible. Elle la trouve sur les réseaux sociaux : les médias référents manquent de pédagogie.
Étudiante en droit de 21 ans, Lilas s’informe chaque jour. Même si, selon elle, certains sujets restent souvent les mêmes.
Salarié de l’association Les Gâteaux solidaires, Timothée a 19 ans et consulte des médias de référence. Pour lui, les réseaux sociaux sont trop clivants, et diffusent principalement des informations négatives.
Libraire de 24 ans, Tessa essaie de conjuguer envie de s’informer et angoisse liée aux actualités, souvent négatives.
Coiffeur de 26 ans, Pascal, ne considère pas l’actualité comme une priorité. Il la suit de manière indirecte sur les réseaux sociaux.

L’œil de l’experte